Philippe de Montfort
Destinée en Outremer
 
 
Ses Origines

 

Les  MONFORT : Simon & Guy

La famille de MONTFORT est un ancien lignage d'Ile de France, seigneurs de Montfort l'Amaury (Yvelines). Vassaux des rois de France, cette famille a donnée une reine, Bertrade de MONTFORT, épouse du roi Philippe Ier en 1092. Son frère Amaury IV fonda l'abbaye des Hautes-Bruyères, qui devint la nécropole de cette famille. Suite à des mariages avec de riches héritières, ils obtinrent le comté d'Evreux puis celui de Leicester en Angleterre par le mariage de son fils Simon III avec Amicie de BEAUMONT.

Philippe était le neveu du célèbre Simon IV de MONTFORT (1165-1218), fléau des albigeois. Il avait participé à la 4ème croisade puis à la croisade des Albigeois dont il prit la tête en 1209. Grâces à ses victoires, il dépouilla les TRENCAVEL de leur vicomtés de Béziers et de Carcassonne en 1209 puis s'appropria le comté de Toulouse en 1215. Il perdit la vie en essayant de reprendre Toulouse au comte Raymond VII qui s'y était enfermé, le 25 juin 1218.

Le père de Philippe, Guy de MONTFORT hérita de la terre de la Ferté-Alais (Essonne). Il participa aux 3ème et 4ème croisades au cours desquelles il épousa Helvis d'IBELIN, veuve de Renaud GRENIER, seigneur de Sidon. Helvis est la soeur de Jean d'IBELIN, connétable du royaume de Jérusalem puis seigneur de Beyrouth, et régent du royaume de 1205 à 1210 pour sa nièce Marie de MONTFERRAT. Guy s'établit alors en Terre-Sainte, et gère la terre de Sidon pour ses beaux-enfants. Il assiste le 1er octobre 1210 à Tyr au couronnement de Jean de BRIENNE & de Marie de MONTFERRAT, reine de Jérusalem et nièce de sa femme.

Armes de Philippe de MONTFORT

Il quitta la Terre-Sainte pour seconder son frère à partir de 1212 dans la croisade des albigeois. Il participe au siège de Penne d'Agenais, et sauve son frère sur le point d'être prisonnier puis l'aide à garder le pays conquis. Il reçu de son frère toutes les terres que les TRENCAVEL avaient autrefois possédés depuis la rive gauche du Tarn jusque l'Agout, Castres en était la principale ville. Il arrive en premier devant Beaucaire en 1216, prends part aux combats puis engage son frère à lever le siège. Il participe également au siège de Toulouse en 1218, pénètre de force dans la ville avant d'être repoussé. Blessé deux fois, il propose de lever le siège après la mort de son frère. Le 16 juin 1224, lors de la consécration de l'église de Joyenval, Guy donna une rente de 100 sous sur Beynes. En juillet suivant, il avait donné 20 sous sur Gometz à l'abbaye de Porrois. Il participe encore au siège d'Avignon en 1226 puis meurt le 31 janvier 1229 devant le château de Varilhes (Arièges).

 

Balian d'IBELIN & Marie COMNÈNE

La mère de Philippe, Helvis d'IBELIN était issue d'une ancienne famille franque installée en Terre-Sainte depuis trois générations. Son grand-père, Balian l'ancien , "homme noble et sage", connétable du comté de Jaffa, obtint la garde du château d'Ibelin, construit par le roi Foulques vers 1141. Il hérita de son beau-père la seigneurie de Rama. Son fils Balian d'IBELIN le jeune lui succéda comme seigneur d'Ibelin. En épousant vers 1177 Marie COMNÈNE, veuve du roi Amaury de JERUSALEM, il étendit son autorité sur Naplouse et devint un des principaux barons du royaume. Il participe à la bataille de Montgisard en 1177. Il soutint Raymond III de TRIPOLI contre Miles de PLANCY pour la régence pendant la minorité de Baudouin IV; puis en 1183, il soutint encore Raimond III de TRIPOLI contre Guy de LUSIGNAN pour la régence. A la mort de Baudouin V, Raymond choisi comme successeur Onfroy IV de THORON, qui refusa la couronne en faveur de Guy. Balian prêta hommage à Guy de LUSIGNAN à contrecoeur.

Balian réussit à s'échapper après le désastre d'Hattin en 1187. Avec la reine Sibylle et le patriarche Héraclius, il organisa la défense de Jérusalem assiégé par Saladin. Il ne réussi cependant défendre la ville, par manque d'hommes, de vivres et de matériels et obtint de Saladin la vie sauve des habitants. Ibelin, Naplouse, Rama et toutes les autres terres de Balian furent conquises par Saladin, mais Balian et sa famille furent autorisé à vivre à Tripoli. Balian commença par soutenir d'abord Guy de LUSIGNAN dans sa lutte contre Conrad de MONTFERRAT pour le royaume, puis ensuite négocia le mariage de sa belle-fille Isabelle de Jérusalem avec Conrad. Après la mort de Conrad et le remariage d'Isabelle avec Henri II de CHAMPAGNE, Balian fut un des conseillers d'Henri et aida Richard Coeur de Lion à négocier un traité de paix avec Saladin, mettant fin à la troisième croisade. Ibelin resta sous le contrôle de Saladin, mais Richard accorda en compensation à Balian la seigneurie de Caymont. Il mourut en 1193.

Siège de Jérusalem (1187)
(BNF ms fr 68 f°404)
 
Sa femme, Marie COMNÈNE était une princesse d'origine byzantine. Descendantes des empereurs Alexis (1057-1118) et Jean COMNÈNE (1087-1143), elle est la fille de Jean, duc de Chypres.

 

Sa Vie

Philippe est vraisemblablement né vers 1206 outremer, où il a dû grandir jusqu'au retour de son père en France vers 1212. Sa mère, Helvis d'IBELIN meurt vers 1216. Son père épouse alors en seconde noces Briande ADHEMAR dite Briande de BEYNES, veuve de Lambert de THURY, baron de Lombers. Ils eurent plusieurs enfants, Guy II de MONTFORT, baron de Lombers; Alice et Agnès, religieuses à Porrois. Briande de BEYNES lègue en 1260 à ses deux filles 40 livres de rente sur le bois de Gazeran.

Philippe épouse vers 1225 une authentique capétienne, Eleonore de COURTENAY, fille de Pierre II, seigneur de Courtenay et de l'impératrice Yolande de HAINAUT. Eléonore est la nièce, fille et soeurs de cinq empereurs latins de Constantinople. Elle meurt en 1230 et est inhumée à Paris, dans l'abbaye Saint-Antoine des Champs.

Philippe aurait pris part à la sixième croisade (1228), mais rentra rapidement en France. A la mort de son père en 1229, Philippe hérite de ses terres, Ferté-Alais & Castres notamment. Il reçoit du roi l'investiture de ses terres en Albigeois, la ville d'Albi exceptée et lui rendit hommage lige pour le fief de Castres. Il fut également inféodé de la terre d'Ambialet. Il eut un différent avec l'évêque d'Albi et les officiers du roi sur la seigneurie et juridiction d'Albi. En 1236 Philippe exempte les habitants de Lacaune des droits sur les marchandises vendues en ce lieu. Il fonda le bourg de Villefranche, accordant en 1239 des privilèges à ceux qui s'y étaient déjà établis ou qui y auraient plus tard leur résidence.

En mars 1230, il donne à l'abbaye de Porrois 15 livres de rente sur la Ferté-Alais; cette donation est confirmée en juillet 1231 par son cousin Amaury.

En 1239, il abandonne ses terres de Castres et de la Ferté-Alais à son fils Philippe II pour rejoindre la Terre-Sainte. Il participe à l'expédition de Thibaut de CHAMPAGNE & de Richard de CORNOUAILLES  et embarque en août 1239 à Marseille. La défaite de Gaza précipite le retour des barons en 1241. Philippe reste alors sur sa terre natale...

Il épouse en seconde noce vers 1240 Marie d'ANTIOCHE, fille de Raymond Roupen, défunt prince d'Antioche et prétendant au trône de Petite-Arménie. Elle lui apporte la terre de Thoron et ses droits sur la couronne d'Arménie, qui lui venait de son arrière-grand-père, Roupen III.

Villes de Palestine

Installé en Terre-Sainte, Philippe prends la tête du parti des barons du royaume, opposés au partisans de l'empereur, également roi de Jérusalem. Les officiers impériaux gouvernent le royaume et les principales cités. Philippe, alliés à la Commune d'Acre et aux Templiers expulse le maréchal impérial Riccardo FILANGIERI d'Acre. Avec son cousin Balian d'IBELIN, il enleva la ville de Tyr aux partisans de l'empereur le 12 juin 1243. Cette date marque la victoire du parti des barons, le royaume de Jérusalem devient une sorte de république féodale, les barons confient le pouvoir à Alice de CHAMPAGNE, fille d'Isabelle de JERUSALEM.

En 1244, Philippe obtint l'office de connétable du royaume de Jérusalem, qu'il occupe jusque vers 1251. Il dirige avec Gautier de BRIENNE, comte de Jaffa les armées franques vers le Sud. Le 17 octobre 1244, la bataille de la Forbie est une défaite complète pour les francs : environs 5000 morts, 800 prisonniers et moins d'une centaine de rescapés. Philippe réussi à rejoindre Ascalon près de Jaffa. Henry de LUSIGNAN, roi de Chypres et régent du royaume de Jérusalem, lui donne en 1246 la terre de Tyr pour son soutien au parti des barons.

Philippe est vraisemblablement à l'origine de la lettre du pape Innocent IV du 2 mars 1248, permettant à l'évêque d'Albi de commuer en une amende les peines des hérétiques condamnés et sujets des MONTFORT, qui consentiraient à se croiser pour aller en Terre-Sainte.

Il participe à la 7ème croisade (1248-1254) et servit notamment d'ambassadeur pour Louis IX pour des négociations pour la trêve et le retrait de Damiette. Il organisa la défense d'Acre vers 1251 et refusa de payer une rançon pour épargner la ville; il défendit la ville à partit du Mont-Saint-Jehan et repoussa les troupes du sultan de Damas. Il participa à la prise de Belinas (Césarée de Philippe) afin de préparer celle de Sidon.

Siège de Damiette (1249)
(BNF ms fr 2628 f°328v.)

A la mort de son demi-frère Guy II de MONTFORT en 1254, l'oncle de ce dernier, Lambert ADHEMAR profita de son absence pour se faire confier la garde de la baronnie de Lombers, qu'on avait mise sous la main du roi Saint-Louis, et que sa mère Blanche lui adjugea. C'est alors le début d'un long litige entre les MONTFORT & les ADHEMAR. Quelques années plus tard, Philippe le jeune assembla une armée pour déposséder Hugues ADHEMAR. Ce dernier ayant porté plainte auprès du roi Louis, Philippe lui fit réparation et promit de restituer tout ce qu'il avait usurpé sur le Lomberrois. Le litige fut réglé à la génération suivante le 8 janvier 1309 par le mariage de Marguerite, fille unique de Hugues ADHEMAR avec Guy de COMMINGES, petit-fils de Philippe de MONTFORT le jeune.

Il expulsa les vénitiens de Tyr en 1256, précipitant la guerre de Saint-Sabas, opposant les Génois, soutenus par Philippe & l'ordre des hospitaliers, aux vénitiens, soutenus par le comte de Jaffa & l'ordre des Templiers. Philippe approvisionnais les génois d'Acre en nourriture, et soutint l'intervention armée de Gêne à Acre en 1258. Philippe se tenait à une lieue d'Acre, au lieu-dit "la Vignie Neuve" avec "lxxx. homes a chevau et .ccc. archers vilains de sa terre". Sa présence n'empêcha pas les Génois d'être "desconfis"; et les rescapés regagnèrent Tyr. La guerre continua, les Vénitiens tentèrent encore d'assiéger Tyr en 1264, mais abandonnèrent à l'arrivée des secours. Un accord définitif conclu en 1270 mit fin à la rivalité entre Vénitiens & Génois.

En avril 1257, son fils Jean, seigneur de Thoron, "parvenu en majorité", ratifie et confirme au grand maître des Templiers, les donations faites par son père Philippe à leur ordre et les conventions et échanges passées avec le même ordre. Philippe et son fils Jean font encore une donation en avril 1261à un italien originaire de Plaisance, de "500 besans sarrazinois par an à prendre sur leurs domaines, à condition que ledit Plaisantin se rendroit leur homme lige pour les servir dans le royaume de Jérusalem, et qu'il entretiendroit à ses dépens trois escuyers, et fourniroit trois chevauchées".

 

Denier de Tyr ( vers 1250-1260)
(http://www.cgb.fr/monnaies/vso/v04/v040098.html)

PHELIPE

Croix

DE SUR

Temple tétrastyle (cathédrale de Tyr)

En 1268, à l'occasion du mariage à Chypres de son fils Jehan avec Marguerite d'ANTIOCHE, soeur du roi de Chypres Hugues III de LUSGNAN, celui-ci confirma le don de la cité de Tyr aux MONTFORT, mais avec pour lui ou ses héritiers le droit de reprendre ce fief si Jehan et Marguerite "nen eust enfant nul". Au retour de son fils à Tyr "fu faite grant feste".

Les mamelouks du sultan Baibars prirent Thoron en 1266. Le sultan, craignant Philippe "mout sage seignor"; capable de "mandeit letres et mesages as rois et seignors doutremer por faire les meuvre a venir" en Terre-Sainte; engagea deux membres de la secte de Assassins, pour assassiner Philippe et son neveu Julien GRENIER, seigneur de Sidon. Les deux assassins arrivèrent à Tyr et demandèrent le baptême à Philippe, il donna son  nom à son filleul et le seigneur de Sidon donna son prénom au sien. Il garda ses deux hommes à son service. Le dimanche 17 mars 1270, les deux hommes tentèrent d'assassiner simultanément Philippe à Tyr, et Julien GRENIER à Beyrouth. La scène est décrite dans les chroniques du templier de Tyr :

Ce dimanche, son filleul "vint bien matin" à "la chapele dou seignor". Il y trouva Philippe, parlant avec un bourgeois en avant de la chapelle; son fils Jehan accompagné du chevalier Guillaume de PINQUEGNY priant à l'intérieur. Il frappa Philippe d'un coup de couteau à la poitrine et lui perça "la main quy tenoit son pis et ly laissa le coutiau". Il "mist main a sa espee" et entra alors dans la chapelle pour tuer Jehan. Philippe se leva, quitta l'avant de sa chapelle et "sasist sur .i. banc de piere devant lentree de sa chambre". Il appela des gardes et leur ordonna "Ales ayder mon fis a la chapele que le Sarazin le tue". Ils arrivèrent dans la chapelle et tuèrent l'Assassin, déja maîtrisé par Jehan de MONTFORT et Guillaume de PINQUEGNY. Jehan rejoint son père qui "ovry les ziaus et le vy sain et sauf si leva les .ii. mains ver le siel mersiant Dieu sans parler plus et larme li party et fu mort".

Philippe fut inhumé dans l'église Sainte-Croix de Tyr. On lui érigea un monument, son fils Jehan étant "enteres a la mere yglise de Sur (Tyr) dedens le moniment de son pere". La cathédrale de Tyr fut détruite peu après la prise de la ville en 1291, il en reste aujourd'hui quelques ruines...

Tyr vers 1880
(Charles Wilson, Picturesque Palestine, Sinai and Egypt)
 
Sa Descendance

 

De sa première femme Eleonore de COURTENAY, il eut :

- Philippe II, hérite de ses terres en France, notamment Castres et la Ferté-Alais. Il fonda le couvent de Saint-Vincent des frères prêcheurs et fit en 1258 le serment solennel de ne pont enlever les reliques de Saint-Vincent, ni de permettre à qui que ce fût de toucher à ce précieux dépôt. En novembre 1259, il donna au nom de son père 120 livres à ses cousines Alice & Agnès pour leur quint situés en Albigeois. Il aida Charles d'ANJOU a conquérir le royaume de Naples et devint comte de Squillache en Pouille. Il approuve au non de son père en décembre 1267 les acquisitions de l'abbaye de Porrois à Beynes. Il teste en 1270 au château de Roquecourbe puis suivi Saint-Louis dans la 8ème croisade et mourut à Tunis le 24 septembre 1270. Il fut inhumé dans l'église Saint-Vincent de Castres. Il avait épousé Jeanne de LEVIS, (+ 30.5.1284), dont il eut :
- Jean, comte de Squillache, marié trois fois et mort sans postérité.
- Simon, + avant 1338
- Eléonore, dame de Castres, femme de Jean V, comte de VENDÔME.
- Laure, femme de Bernard VII, comte de COMMINGES.
- Jeanne, femme de Guigues VI, comte de FOREZ, puis de Louis de SAVOIE, baron de Vaud.
 
De sa seconde femme  Marie d'ANTIOCHE, il eut :
- Jean, seigneur de Tyr, + 27.11.1283, x 22.9.1268 Marguerite d'ANTIOCHE, soeur du roi de Chypres, + 30.1.1308, sans postérité.
- Aufroy Ier, seigneur de Beyrouth, puis de Tyr, + 12.2.1284, x vers 1270 Eschive d'IBELIN, fille de Jean seigneur de Beyrouth, + 1312, dont :
- Johanin
- Philippe
- Guyotin
- Amaury, + 28.12.1304, inhumé dans la cathédrale de Nicosie
- Roupen, seigneur titulaire de Thoron, chevalier, + 1313, x 22.11.1299 Marie d'IBELIN, dont :
- Aufroy II, connétable de Chypres, seigneur titulaire de Toron, + 24.6.1326
- Echive, + av 1350, x Pierre Ier de LUSIGNAN, roi de Chypres 1328-1369, sans postérité.
- Jeanne, + 1325, x 1322 Balian d'IBELIN, fils du comte titulaire de Jaffa, sans postérité.
- Helvis
- Alix dite Alison, vit 1295
- Helvis, vit 1295
- Philippe (femme), + 1282, x Guillaume, seigneur d'ESNEVAL en Normandie, dont postérité ?
- Alix, vit 1282
- Helvis, vit 1282

A la mort de Aufroy Ier de MONTFORT, le roi de Chypres Henry II donna la terre de Tyr à son frère Amaury de LUSIGNAN. La cité de Tyr résista huit ans à la pression des Mamelouks qui s'en emparèrent le 19 mai 1291. Ses descendants d'outremer s'installèrent alors à Chypres et s'éteignirent sans postérité.

Sources

 

Wikipédia, l'encyclopédie libre
Guillaume de TYR, Historia rerum in partibus transmarinis gestarum (http://www.fordham.edu/halsall/basis/GuillaumeTyr5.html)
Jean de JOINVILLE, Histoire de Saint-Louis... (http://users.skynet.be/antoine.mechelynck/chroniq/)
Clément COMPAYRE, Etudes historiques et documents sur l'Abligeois..., 1841
A. de DION, Cartulaire de l'abbdraleye de Porrois, 1903
J. DELAVILLE LE ROULX, Inventaire de pièces de Terre-Sainte de l'ordre de l'hôpital, 1895
Paul ROGER, Archives historiques de l'Albigeois et du pays castrais, 1841
Guillaume de TUDELE, Chanson de la croisade contre les Abligeois...
WOLFF R. L & HAZARD, H. W., The later Crusades, 1189-1311, 1969
M. de SAINT-ALLAIS, Nobiliaire universel de France..., tome 7, 1874
Web.genealogie